Pourquoi les gens se droguent ?
Parce que la drogue n’est pas la cause, mais le symptôme d’un monde qui isole, qui abîme et qui vide les vies de sens.
Punir ne suffit pas : il est temps de regarder en face ce que notre société fait à l’humain.Pourquoi tant de gens se droguent ?
Pourquoi l’État français augmente-t-il l’amende pour les consommateurs de drogue de 300 à 500 euros ? Est-ce vraiment là le cœur du problème ?
La question qu’on se pose vraiment, celle qu’on n’ose pas regarder en face, c’est : pourquoi tant de gens se droguent ?
En France, on donne le pilier MMS matin, midi et soir à des personnes âgées qui finissent seules, isolées, en EHPAD. Des femmes et des hommes qui ont travaillé toute leur vie, et dont le dernier horizon devient un cachet, un couloir, une télévision allumée. On appelle cela du soin, mais c’est souvent une mise sous silence de la détresse.
Dans les cités, le narcotrafic s’est installé comme un pouvoir parallèle. Une mafia dangereuse qui tue, qui dépouille, qui vend de la drogue, qui souille les âmes et qui tue les esprits. Elle recrute des enfants, détruit des familles, gangrène des quartiers entiers. Et face à cela, on choisit de frapper le consommateur avec une amende plus lourde, comme si la punition suffisait à réparer ce qui est brisé en profondeur.
Pendant ce temps, des agriculteurs se font pointer avec un pistolet par un commissaire. Des femmes et des hommes qui ne gagnent plus leur vie, qui sont surendettés, qui voient leur travail méprisé, leur terre pressurée, et qui parfois se suicident dans le silence général. Ils nourrissent le pays, mais le pays les abandonne.
Et dans tous les lycées, dans tous les collèges de France, la pornographie, la beuh, l’MDMA, la cocaïne pullulent. Les jeunes grandissent dans un monde saturé de produits, d’images et de sollicitations, mais vidé de repères, de limites, de présence humaine réelle. On s’étonne ensuite qu’ils cherchent à fuir, à s’anesthésier, à se perdre.
Alors oui, on se demande pourquoi les gens se droguent dans un monde où l’on éradique la nature, où l’on met à bas les sentiments, où l’on détruit peu à peu toutes les relations humaines. Un monde qui exige toujours plus, mais qui donne de moins en moins de sens.
La drogue n’est pas le point de départ. Elle est souvent une conséquence. Le signe visible d’un mal plus profond : la perte du lien, la perte du sacré, la perte de ce qui faisait tenir les êtres humains ensemble.
Ne serait-il pas temps de se réveiller ? De s’éveiller à notre nature humaine, simple, évidente. À ce sang qui coule dans nos veines, le même sang dans tous les corps, sur toute la Terre. Le même besoin de dignité, de reconnaissance, de fraternité.
Nous sommes la plus grande des équipes. Nous sommes l’humanité. Et pourtant, nous laissons prospérer la corruption, la prédation, le cynisme, pendant que les plus fragiles tombent.
Alors une question se pose, une vraie, une grave : où sont les vrais gardes ? Où sontlesvraisgardiens de l'humanité?
Ceux qui protègent contre la corruption, contre les dealers, contre tous ceux qui font le mal. Ceux qui défendent la vie, la terre, l’enfance, la vieillesse. Ceux qui refusent que l’argent, la peur et la violence gouvernent nos existences.
Où sont les vrais gardiens du Temple ? Pas ceux qui répriment sans comprendre, mais ceux qui tiennent debout quand tout vacille. Ceux qui protègent sans dominer. Ceux qui rappellent que l’humain n’est pas une marchandise et que la Terre n’est pas un terrain de pillage.
Ce texte n’est pas une plainte. C’est un appel. Un appel à chacun d’entre nous. Car les vrais gardiens n’apparaîtront peut-être pas de l’extérieur. Peut-être qu’ils ne viendront pas d’en haut.
Peut-être que les vrais gardiens du Temple, c’est nous, le jour où nous décidons de ne plus détourner le regard, de ne plus accepter l’inacceptable, et de faire, là où nous sommes, un pas vers le bien, vers le soin, vers l’humain.
Mais cela ne peut pas rester une idée vague ou un slogan de plus.
Les vrais gardiens du Temple ne sont pas seulement des consciences éveillées. Ce sont des femmes et des hommes qui se lèvent, qui s’organisent, qui mettent en place autre chose. Ils protègent l’humain et la Terre concrètement. Ils coupent les sources de la corruption, assèchent les réseaux qui prospèrent sur la misère, refusent que le trafic de drogue, la violence et l’argent sale dictent la loi.
Les vrais gardiens du Temple sont ceux qui reconstruisent le lien là où il a été détruit. Ceux qui remplacent le deal par la transmission, la peur par la présence, la loi du plus fort par le soin du plus fragile. Ceux qui prennent soin des anciens, qui protègent les enfants, qui défendent ceux qui travaillent la terre et nourrissent le vivant.
Ils ne viennent pas pour punir aveuglément, mais pour restaurer. Restaurer la dignité, restaurer le sens, restaurer l’équilibre entre l’humain et la nature. Ils savent que sans justice sociale, sans respect du vivant, aucune paix durable n’est possible.
Alors la question finale demeure, et elle s’adresse à chacun : où sont les vrais gardiens du Temple ? Sont-ils cachés, silencieux, dispersés ? Ou attendent-ils simplement que suffisamment de consciences se reconnaissent, se rejoignent et osent agir ensemble ?
Car le Temple à garder, ce n’est pas un bâtiment. C’est l’humanité elle-même. C’est la Terre qui nous porte. Et tant que nous attendrons que d’autres le fassent à notre place, la corruption, la drogue et la violence continueront de prospérer.
Le jour où les gardiens se lèveront — nombreux, déterminés, reliés — alors quelque chose cessera. La peur reculera. Le trafic perdra son pouvoir. Et l’humain retrouvera sa place au cœur du monde.
KoSmOs
Pourquoi tant de gens se droguent ?
Pourquoi l’État français augmente-t-il l’amende pour les consommateurs de drogue de 300 à 500 euros ? Est-ce vraiment là le cœur du problème ?
La question qu’on se pose vraiment, celle qu’on n’ose pas regarder en face, c’est : pourquoi tant de gens se droguent ?
En France, on donne le pilulier MMS matin, midi et soir à des personnes âgées qui finissent seules, isolées, en EHPAD. Des femmes et des hommes qui ont travaillé toute leur vie, et dont le dernier horizon devient un cachet, un couloir, une télévision allumée. On appelle cela du soin, mais c’est souvent une mise sous silence de la détresse.
Dans les cités, le narcotrafic s’est installé comme un pouvoir parallèle. Une mafia dangereuse qui tue, qui dépouille, qui vend de la drogue, qui souille les âmes et qui tue les esprits. Elle recrute des enfants, détruit des familles, gangrène des quartiers entiers. Et face à cela, on choisit de frapper le consommateur avec une amende plus lourde, comme si la punition suffisait à réparer ce qui est brisé en profondeur.
Pendant ce temps, des agriculteurs se font pointer avec un pistolet par un commissaire. Des femmes et des hommes qui ne gagnent plus leur vie, qui sont surendettés, qui voient leur travail méprisé, leur terre pressurée, et qui parfois se suicident dans le silence général. Ils nourrissent le pays, mais le pays les abandonne.
Et dans tous les lycées, dans tous les collèges de France, la pornographie, la beuh, la MDMA, la cocaïne pullulent. Les jeunes grandissent dans un monde saturé de produits, d’images et de sollicitations, mais vidé de repères, de limites, de présence humaine réelle. On s’étonne ensuite qu’ils cherchent à fuir, à s’anesthésier, à se perdre.
Alors oui, on se demande pourquoi les gens se droguent dans un monde où l’on éradique la nature, où l’on met à bas les sentiments, où l’on détruit peu à peu toutes les relations humaines. Un monde qui exige toujours plus, mais qui donne de moins en moins de sens.
La drogue n’est pas le point de départ. Elle est souvent une conséquence. Le signe visible d’un mal plus profond : la perte du lien, la perte du sacré, la perte de ce qui faisait tenir les êtres humains ensemble.
Ne serait-il pas temps de se réveiller ?
De s’éveiller à notre nature humaine, simple, évidente.
À ce sang qui coule dans nos veines, le même sang dans tous les corps, sur toute la Terre. Le même besoin de dignité, de reconnaissance, de fraternité.
Nous sommes la plus grande des équipes. Nous sommes l’humanité. Et pourtant, nous laissons prospérer la corruption, la prédation, le cynisme, pendant que les plus fragiles tombent.
Alors une question se pose, une vraie, une grave : où sont les vrais gardes ?
Où sontlesvraisgardiens de l'humanité?
Ceux qui protègent contre la corruption, contre les dealers, contre tous ceux qui font le mal. Ceux qui défendent la vie, la terre, l’enfance, la vieillesse. Ceux qui refusent que l’argent, la peur et la violence gouvernent nos existences.
Où sont les vrais gardiens du Temple ? Pas ceux qui répriment sans comprendre, mais ceux qui tiennent debout quand tout vacille. Ceux qui protègent sans dominer. Ceux qui rappellent que l’humain n’est pas une marchandise et que la Terre n’est pas un terrain de pillage.
Ce texte n’est pas une plainte. C’est un appel. Un appel à chacun d’entre nous. Car les vrais gardiens n’apparaîtront peut-être pas de l’extérieur. Peut-être qu’ils ne viendront pas d’en haut.
Peut-être que les vrais gardiens du Temple, c’est nous, le jour où nous décidons de ne plus détourner le regard, de ne plus accepter l’inacceptable, et de faire, là où nous sommes, un pas vers le bien, vers le soin, vers l’humain.
Mais cela ne peut pas rester une idée vague ou un slogan de plus.
Les vrais gardiens du Temple ne sont pas seulement des consciences éveillées. Ce sont des femmes et des hommes qui se lèvent, qui s’organisent, qui mettent en place autre chose. Ils protègent l’humain et la Terre concrètement. Ils coupent les sources de la corruption, assèchent les réseaux qui prospèrent sur la misère, refusent que le trafic de drogue, la violence et l’argent sale dictent la loi.
Les vrais gardiens du Temple sont ceux qui reconstruisent le lien là où il a été détruit. Ceux qui remplacent le deal par la transmission, la peur par la présence, la loi du plus fort par le soin du plus fragile. Ceux qui prennent soin des anciens, qui protègent les enfants, qui défendent ceux qui travaillent la terre et nourrissent le vivant.
Ils ne viennent pas pour punir aveuglément, mais pour restaurer. Restaurer la dignité, restaurer le sens, restaurer l’équilibre entre l’humain et la nature. Ils savent que sans justice sociale, sans respect du vivant, aucune paix durable n’est possible.
Alors la question finale demeure, et elle s’adresse à chacun : où sont les vrais gardiens du Temple ? Sont-ils cachés, silencieux, dispersés ? Ou attendent-ils simplement que suffisamment de consciences se reconnaissent, se rejoignent et osent agir ensemble ?
Car le Temple à garder, ce n’est pas un bâtiment. C’est l’humanité elle-même. C’est la Terre qui nous porte. Et tant que nous attendrons que d’autres le fassent à notre place, la corruption, la drogue et la violence continueront de prospérer.
Le jour où les gardiens se lèveront, nombreux, déterminés, reliés, alors quelque chose cessera. La peur reculera. Le trafic perdra son pouvoir. Et l’humain retrouvera sa place au cœur du monde.
KoSmOs
ALPA DU KOSMOS