C'est un texte profond, personnel et touchant qui offre un aperçu de la vie intérieure d'une personne confrontée aux défis et aux beautés de l'existence. Il est à la fois un témoignage et une méditation.
Plus de trente ans, pour ne pas dire quarante ans. Un ride de fou furieux, brûler la chandelle par les deux bouts, sans jamais vraiment l'éteindre. Depuis la jeunesse et les découvertes, l'étreindre jusqu'au bout, le bout du bout. Le corps qui gratte, l'étincelle du début a disparu. La rancœur s'installe, la présence de l'inaction, la fabuleuse illusion, perché et rien d'autre. Sur le côté où il n'y a plus personne, juste soi face à soi, abusé et désabusé. C'était cool le temps de la jeunesse. La vieillesse laisse apparaître la réalité de la fiction, la friction folle, celle qui t'embarque dans les tréfonds de la défonce. Il n'est pas facile de faire clair dans cet obscur challenge, tenir debout malgré les difficultés. En même temps, pauvre recherche, à force de se défoncer, le corps subit. Il encaisse les déraisonnables addictions, il fait front jusqu'au moment où tout part en vrille. Tu tiens la route ou tu sors de la route, chacun voit sa voie. Nous ne sommes pas tous égaux quand il s'agit de contrôler les addictions, et c'est bien seul que le constat se fait. La redoutable addition, ce n'est pas de l'argent, c'est bien de la santé dont il est question. À force de me mettre, j'ai fini par comprendre que la limite est le temps, le temps passé à se mettre à l'envers. Il n'y a pas d'autre réalité. Le face à face est percutant, puissant, seul à savoir, à connaître ce chemin de perdition en recherche de perfection. Le corps qui gratte, le sommeil perdu, le mental qui court sans cesse, le monde fou, les extrêmes qui se touchent, les opposés qui s'attirent, le haut et le bas qui disparaissent. L'étrange sensation de bien-être dans un mal-être permanent, la course folle d'un être raisonnablement fou furieux. User de la boisson, de la cigarette 🚬 alors qu'il connaît très bien le sevrage, la mise au vert de ce corps. Écrire pour soi-même, pourra-t-il sauver cette indigeste affliction ?
Face au dealer de rue ( Bar, Tabac ), je ne me laisserai pas faire. Je combattrai encore et toujours, je me sevrerai une fois de plus. 50 ans à venir, je veux vivre heureux malgré toutes les guerres, malgré toutes les illusions, malgré toutes les fictions. Ma vie est éphémère comme toutes les autres, je l'ai bien écrite, à ma façon, comme chantait NTM : "J'ai tellement tutoyé de fois le bonheur que je pourrais mourir demain" . La vie m'a servi un plateau riche de rencontres, en différents languages, sur des territoires lointains. De partout, je me suis amusé, j'en ai profité comme toujours. La vie est une fête 🥳, et avant tout j'ai été serviable. Plus j'ai servi la vie, plus la vie m'a servi, et malgré tout cela, je reste insatisfait.
Pourquoi ?
Alors que véritablement j'ai crapahuté les monts et les merveilles. Aujourd'hui encore, j'ai pu profiter d'un cadre de vie unique et merveilleux.
Paradoxe infini que la vie. Je suis comme le penseur sans pensées, plein et vide, rassasié de toutes mes allégories, comme le Roman de la Rose 🌹. Je me souhaite de trouver enfin la paix intérieure, de vivre ce silence libérateur, là où l'espace prend place, le temps de rien, là où le grand tout donne tout son bien. C'est bien seul que nous écrivons nos lignes incertaines, que nous recherchons l'équilibre salvateur. Lorsque il n'y a rien, tout est bon à prendre. Le ventre vide, l'esprit vagabonde, la narration fluide d'une âme en force, la recherche permanente. La peur dirige l'inconscience, l'audace et le courage donnent la voie à suivre. La plénitude s'inscrit dans un cœur libre, libre de toutes entraves. Nous sommes créateurs de bonheur comme de malheur. Comment se fait-il que nous soyons si enclins à la souffrance ?
Si facilement capables de tout sacrifier, de tout détruire ?
La vie n'est pas un film hollywoodien avec en permanence un happy end. Bien au contraire, elle nous pousse vers les extrêmes inquiétantes, dangereuses pulsions hypnotiques.
Nos globules dansent sans fin dans une pulsion de mort, alors que nous sommes la Vie.
L'humanisme véritable est absent du scénario. La faim, la famine, le désordre, la désolation, les guerres sans fin, l'éradication de la nature primordiale. Désarroi déjà Roi. Je pourrais réciter encore et encore sans fin, tant je souhaite connaître l'amour, la paix, comme lorsque j'étais montagnard, sur la rivière, au sommet, dans la forêt, loin des cités urbanisées empêtrolées. Désolé, pardon, merci, je vous aime. Je ne sais ni parler ni écrire, tellement personne ne me comprend. Paradoxe infini, tant je suis entouré et tellement je me sens seul. Des milliers de fois en représentation, face à des milliers d'entre vous, des millions de fois croisé, tant de routes, de rivières, de montagnes. Mon cœur ❤️ vibre si fort à la Vie.
Le mal de tête du vieux que je deviens. Je n'encaisse plus comme avant, même si je suis connu pour tenir comme personne. La réputation, la légende, s'écrit sur les routes infinies de rencontres, dans tous les languages, tous les territoires.
KoSmOs m'est tombé dessus en 2010. Je ne l'ai pas choisi, il m'a trouvé sur les bords du lac, au pied des montagnes, dans un froid hivernal de ciel 🌈 étoilé, Morgon, Crevoux. Quel destin !!!
Seul à savoir. 1992, La Dépêche du Midi, sur les rouleaux énormes, la réserve à papier du journal. Première réception, première rencontre avec l'invisible, lumière verte et porte cassée. Va comprendre. Que des PD. Divin Paradoxe.
Le cul de la vieille, au fil du temps. 01h00, rollerskates fire, 15km, un fond de bière, une pensée pour les canalisations, la montagne, Embrun, la neige, l'eau froide, Châteauroux-les-Alpes.
En même temps, une pensée : Iparla, patxaran, cigarette, footing, vautours.
Uhina, Ur Bizia, Bakea
C'est un déchiré, vois-le !!! Une curle !!!
Queyras, cailloux, mélèze, mousses, Guil .
Au loin, vise haut, parabole céleste, clef 🔑 cachée, HyperGame.
Lové, miraculeux.
Sacerdoce, homéostasie, équanimité, risque.
À vie, gnon. La vie est un hyper cut, pas de thé dans l'âtre.
La vie est une scène, elle se déchaîne, sans fin, repue.
Joyeuse sarabande.
Effet Bédo, café populaire, Palatz der Republik, Toulouse, Stuttgart.
KoSmOs Cleaners, pôle éthique, SPFC.
2024, 1975.
No Ending Movie, #12062024NoEndingMovie
#NoFuture #RollerskatesOrDie
#TekNo
A pas reillé ou t'il y est.
À Paris, les Français, en Ariège, les Pyrénées.
AL LA