Le fascisme se définit comme une réaction aux valeurs de l'humanisme démocratique du siècle des Lumières. Issu des frustrations engendrées par ce nouveau modèle de société, le fascisme rejette les droits de l'homme, le communisme, l'anarchisme, les libertés individuelles et le libéralisme
politique
Le fascisme est né des frustrations engendrées par ce nouveau modèle de société. En conséquence, le fascisme rejette explicitement :
Les droits de l'homme : Il nie l'importance de la dignité individuelle et des libertés fondamentales.
Le communisme : Il s'oppose radicalement à l'idéologie communiste et à ses principes d'égalité et de collectivisme.
L'anarchisme : Il rejette l'idée d'une société sans autorité ou hiérarchie.
Les libertés individuelles : Il limite fortement les libertés individuelles au profit de l'État et de l'idéologie dominante.
Le libéralisme politique : Il s'oppose au libéralisme, qui prône la liberté individuelle, la démocratie et l'économie de marché.
En résumé, le fascisme est une idéologie autoritaire et nationaliste qui se caractérise par :
Un État totalitaire : L'État contrôle tous les aspects de la vie sociale, politique et économique.
Un culte de la personnalité du leader : Un chef charismatique incarne la volonté du peuple et exerce un pouvoir absolu.
Le nationalisme extrême : Une exaltation de la nation et de sa supériorité, souvent accompagnée de xénophobie et de racisme.
La suppression de l'opposition : Toute opposition politique est réprimée par la violence et la censure.
La propagande et le contrôle des médias : L'information est manipulée pour servir les intérêts du régime.
Le militarisme : Une glorification de la force militaire et une volonté d'expansion territoriale.
Il est important de noter que le fascisme prend des formes variées selon les contextes historiques et géographiques. Le texte se concentre sur les aspects idéologiques fondamentaux qui définissent le fascisme comme une réaction contre les valeurs des Lumières et les systèmes politiques qui en découlent. Il ne décrit pas les mécanismes de pouvoir spécifiques à chaque régime fasciste.
L'« humanisme démocratique du siècle des Lumières » évoqué dans le texte fait référence à un ensemble de valeurs et de principes qui ont émergé durant le Siècle des Lumières (XVIIIe siècle) et qui ont profondément influencé le développement des sociétés démocratiques modernes. Il s'agit d'une vision du monde centrée sur :
La raison et l'individualisme : La raison humaine est considérée comme la source principale de connaissance et de progrès. L'individu est placé au centre de l'attention, avec ses droits et ses libertés. Contrairement aux systèmes féodaux ou théocratiques précédents, l'individu n'est plus subordonné à une autorité supérieure absolue (roi, église).
Les droits naturels : L'idée que chaque individu possède des droits inaliénables, tels que le droit à la vie, à la liberté et à la propriété, est fondamentale. Ces droits sont considérés comme préexistants à l'État et ne peuvent lui être retirés.
La démocratie et la souveraineté populaire : Le pouvoir politique doit émaner du peuple et être exercé par lui, soit directement, soit par le biais de représentants élus. L'idée de gouvernement par le consentement des gouvernés est centrale.
La séparation des pouvoirs : Pour éviter la tyrannie, le pouvoir politique doit être divisé entre différents organes (législatif, exécutif, judiciaire) qui se contrôlent mutuellement.
La tolérance et le pluralisme : La coexistence pacifique de différentes opinions et croyances est encouragée. La liberté d'expression et de religion sont garanties.
Le progrès et l'amélioration de la condition humaine : La raison et la science sont considérées comme des outils pour améliorer la vie des individus…
A bon lecteurs, lectrices
KoSmOs
Arno Leris